Jeudi 7 juillet 2022 Aller à Liège-Guillemins à pieds, prendre le train pour Bruxelle-Nord, puis la correspondance pour Schaerbeek. Rail Pass, 17€ l’aller-retour. Visite de « Train World », 5€ + un article 27. Nouvelles intégrations de statues animées par des projections, à l’occasion de l’exposition « Royaux & trains ». Plutôt bien faites mais terrifiantes pour les enfants (en tout cas, le mien !). Le plaisir de revoir certaines peintures de Paul Delvaux, conservées après l’exposition qui lui était consacrée. La négociation et les pleurs en fin de parcours pour apprendre la leçon que non, « on n’achète pas quelque chose à chaque fois que l’on va quelque part », mais repartir quand même avec une petite locomotive en bois, parce que « en plus, on n’achète pas n’importe quoi, pas de truc en plastique qui casse au bout de 3 jours », et que « La locomotiiiiiiiive et le wagooooon mamaaaaaan ! » ont eu raison de moi, à moitié. 2,5€. Un tour en tram, l’attraction n°1 de la journée. 2,5€ de plus. La maison de la bande dessinée, jamais visitée, gratuite avec mon Pass Musées. Un régal de petite fille, renouer avec mon premier amour artistique, me souvenir de mes promesses d’enfant et les partager avec le mien « quand j’étais petite, je voulais créer ma propre BD, c’est comme ça que j’ai appris à dessiner », « un jour tu le feras maman ! ». Nostalgie d’un rêve un peu mit de côté, mais jamais oublié. Petit goûter à la brasserie Horta ; mousse au chocolat et chocolat chaud pour lui, gaufre de Bruxelles et smoothie à la fraise pour moi. Enlever les pois chiches du midi et récupérer les restes de mousses dans un pot « Avent », ingurgiter la fin de son chocolat chaud, direction le bidon. Mais mmmh, quel délice ! 22€. Pas de passage à la boutique de souvenirs, j’ai été claire ! Même si, j’y serais bien passée, moi. Pour la prochaine fois. 10 minutes à pied, Le Botanique est juste à côté. Une petite expo rien que pour maman pour bien terminer la journée. À nouveau, merci le Pass Musée. « Spectre ». Peu de lumière, quelques éléments bruts. Assemblages. Béton, bois, briques. Aller-retour. Au bout, un labyrinthe d’isoloirs, inquiétant, un peu angoissant, pour lui amusant, il s’amuse à tout traverser par-dessous et moi je manque de tout accrocher avec mon sac à dos de vadrouille. Le meilleur, un miroir illuminé, l’occasion d’un petit selfie mère-fils dans l’œuvre de l’auteur.e inconnu.e, pas vraiment cherché. Le plus joli, comme toujours, les escaliers en colimaçon de part et d’autre de la mezzanine. Passage par le jardin à la sortie, jeux dans les allées de buissons, retour du labyrinthe, rires et joies, contemplation à la fontaine, « et si on regardait l’eau couler ? ». Gratuit. Un tour en métro, attraction n°2. 2,5€. Prendre la sortie poussette pour ne pas le jeter quand la porte s’ouvrira, par facilité, être bloqué entre les deux portes, la carte Mobib utilisée, vidée, le sans contact des cartes de banques désactivés, nous voilà en difficulté. Merci madame à la poussette, d’avoir tendu ta carte de banque sans rien demander, en toute confiance, avant même qu’on ait pu angoisser. En gare du midi, juste le temps d’arrivé sur le quai, notre train est là. Timing parfait. Pas de stress, le repos des aventuriers. Retour à la maison, 15 minutes à pied. Se poser, dire bonjour à papa, rentré, qui peut enfin se reposer, c’était son dernier jour avant le congé. Lui raconter, puis se laisser aller devant un bon dessin animé. Ranger et nettoyer le bar, qui ne pouvait plus rester encombrer, et se sentir enfin libéré. Ne pas manger grand-chose, attendre que tout le monde soit au lit et se poser pour mettre à jour le site internet, la page Instagram, et être au clair avant d’aller se coucher.